La blessure de sa fille Ghufran qui a reçu une balle dans la jambe et l’attaque de sa maison et de son commerce ont été la dernière goutte d’eau pour Bassam Abdullah. Six jours plus tard il prenait la fuite. En 2010, trois ans plus tard, sa femme et ses quatre enfants ont rencontré le Centre Deir Vartan, et cela a changé sa vie.
En Iraq, Bassam était très inquiet pour la santé de ses enfants. Ghufran était particulièrement traumatisée par l’attaque, et par l’incapacité de son père à la prévenir.
Aujourd’hui, Bassam fait partie des quelques Iraqiens qui ont eu la chance de trouver un emploi et un endroit sûr pour sa famille. Cette dernière l’a fortement encouragé à suivre le cours en informatique internationale (ICDL – International computer driving licence) proposé par le JRS.
«J’ai 47 ans et au départ je pensais que ce serait difficile de reprendre des études. Mais en arrivant au Centre j’ai rencontré des gens supers. Je me sentais à l’aise. Je pouvais parler librement avec les gens. C’est comme si j’étais en Iraq. Tout le monde a à cœur de vous soutenir et de vous aider», déclare Bassam.
«Au centre nous nous sentons chez nous. Quelque part, le centre comble le vide laissé par le fait de ne plus avoir votre famille autour de vous. Tout le monde était tellement ouvert. On sentait que chaque personne avait sa valeur et ce quelles que soient son origine ethnique ou sa religion. Ce qui signifie que toute personne peut bénéficier de l’aide et des services», continue-t-il.
Bassam affirme que sa famille a largement bénéficié de cet état d’esprit.