Le 2 novembre, la commémoration des défunts est la fête qui dans l’Eglise Catholique suit La Toussaint.
Après avoir célébré celles et ceux qui ont vécu le message du Christ jusqu’au bout, on exprime l’espérance que tous les défunts vivent de la résurrection promise.
Pour la deuxième année consécutive, le Service Jésuite des Réfugiés France (JRSF) nous invite à partager cette espérance qui s’étend bien sûr à nos frères et sœurs migrant(e)s décédé(e)s sur la route de l’exil.
Le directeur jésuite du JRS-France, Antoine Paumard rappelle que « pour beaucoup d’entre nous le travail de deuil est difficile il est permis par les rites, les funérailles etc. Soutenir celles et ceux qui parce qu’ils sont exilés doivent vivre ce deuil – d’une personne morte au pays, morte en exil – sans aucun rite, est une manière de montrer notre solidarité et de vivre une communion dans la prière. Permettre d’initier, ou de vivre, ensemble un travail de deuil est essentiel pour la vie qui s’ouvre aujourd’hui pour chacun d’entre nous. Nous sommes en communion d’humanité, que nous soyons demandeur d’asile ou français de 40ème génération. Nous sommes petits devant le mystère de la vie ».
Pour le JRS-France c’est aussi une manière de vivre la religion, non comme un ferment de division mais plutôt comme un moyen pour vivre une vie solidaire dans les joies comme dans les épreuves.