Health track

un programme d’accompagnement et de plaidoyer pour les professionnels de santé réfugiés

Qu’est ce que le programme Health Track ?

De nombreux obstacles empêchent les réfugiés dotés d’un parcours de santé de reprendre les études et de travailler. Les associations font le même constat d’impuissance s’agissant de métiers réglementés, où il n’y a pas de reconnaissance des diplômes non européens.

Au début 2022, JRS France a d’abord lancé l’initiative Health Track comme un programme de plaidoyer dans le domaine de la santé, appelant à construire, avec l’ensemble des acteurs, des parcours santé pour répondre aux difficultés réglementaires, administratives et pratiques que rencontrent les réfugiés désireux de reprendre des études ou d’exercer leur métier.

Nous sommes en effet convaincus qu’il faut, pour les réfugiés, des parcours professionnels et une offre de formation adaptés, tenant compte de leurs parcours d’origine, ainsi que, dès qu’ils arrivent sur le territoire, des cours de français professionnel, une information claire et des conseils d’orientation pour qu’ils arrivent à exercer dans leur métier. Très vite, d’autres associations se sont jointes à ce projet. La Délégation Interministérielle pour l’Accueil et l’Intégration des Réfugiés (DIAIR) soutient l’initiative.

Health-Track est aussi une action sur le terrain avec l’ensemble des acteurs concernés.

Nos 3 axes de plaidoyer et d'action

Information et orientation

Nous accompagnons individuellement les personnes réfugiées, ayant des compétences dans le domaine de la santé, dans leurs parcours de reprise d’étude, d’équivalence ou de recherche d’emploi.

Des « rencontres métiers de la santé » sont organisées avec les associations partenaires et des intervenants professionnels ou institutionnels, avec des témoignages de réfugiés ayant réussi à reprendre leurs études et/ou à exercer dans le secteur de la santé et échangeant avec des réfugiés souhaitant le faire. Ces rencontres permettent de créer des liens et faire des séances d’information et orientation collectives.

Nous avons aussi à cœur de rendre les informations plus accessible pour toutes les personnes concernées sur le territoire français. Retrouvez nos fiches pratiques d’informations et d’orientation mise en ligne sur le site et l’application Réfugiés.info👇

– Travailler comme médecin, sage-femme, pharmacien ou dentiste

– Reprendre des études médicales

– Se former tout en travaillant quand on est spécialiste en médecine ou pharmacie

– Devenir infirmier ou infirmière

– Devenir aide-soignant ou aide-soignante

– Devenir kinésithérapeute

– Devenir ambulancier

– Devenir préparateur en pharmacie

– Devenir diététicien-ne

– Devenir pédicure-podologue

– Devenir technicien de laboratoire

– Devenir assistant dentaire

Accès à la reprise d'étude

Ce que nous avons fait:

Sensibiliser le milieu universitaire et les pouvoirs publics au cas spécifique des réfugiés dans le domaine de la santé.

Travailler, dans le cadre du réseau MEnS à l’ouverture d’un « parcours santé » dans les DU Passerelles accueillant déjà des réfugiés souhaitant entamer ou reprendre des études en France, avec un projet pilote à développer dans quelques universités volontaires.

Projet de constitution d’un groupe « fer de lance » de quelques universités pour mettre en œuvre un programme volontariste d’intégration des réfugiés dans les études et les métiers en santé, s’appuyant éventuellement sur l’université numérique en santé.

Ce que nous souhaitons :

- Dans le domaine des études paramédicales, des entrées possibles en cours de cursus en profitant des places disponibles à la suite des abandons, des modalités d’inscription spécifiques aux réfugiés, l’accès à ces formations par la voie de l’apprentissage et la suppression de la limite d’âge pour les réfugiés.

Dans le domaine des études médicales

- Une meilleure prise en compte du cas particulier des réfugiés ayant commencé une spécialisation
- Plus d’explicitations sur le contenu des attentes pour les examens de dispense d’années d’études en santé permettant aux réfugiés déjà diplômés ou en cours d’études dans leur pays de reprendre des études en France.
- Des places réservées aux réfugiés dans le premier et deuxième cycle des quatre filières médicales et non pas imputées sur le contingent des places déjà financées. Ce qui, réparti sur tout le territoire, ne représenterait pas beaucoup.

Pour tous : Des cours de français médical gratuits.

Accès au travail

Ce que nous avons fait

Solliciter les ARS pour que des postes de « praticiens associés » soient proposés aux réfugiés leur permettant de préparer les EVC (épreuves de vérification des connaissances) tout en travaillant.
Démarrage d’un « club d’étude » associant étudiants français et réfugiés du secteur santé pour l’aide aux études et la préparation aux EVC.

Ce que nous souhaitons

La création de postes de praticiens associés adaptés à la situation des réfugiés et permettant de les accueillir dans les hôpitaux et de les encadrer en amont et en aval des EVC.

La mise au point de parcours professionnels progressifs permettant aux réfugiés de travailler dans leur domaine d’origine, même si à un niveau moindre que chez eux, tout en progressant et en reprenant des études.