Par Yazan Al-Obeid réfugié syrien
Mon index est allumé
Sa lumière, c’est toi
Chaque fois que ton absence m’attirait vers l’obscurité
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Les feuilles qui sont tombées
Et celles qui sont en attente de la chute
le vent les emportera
Loin
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Les oiseaux qui ont migré, reviendront
les roses qu’on a coupées… de plus belles fleuriront à leur place
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Le vide que les oiseaux ont laissé par leur migration
restera inoccupé
le vide sera fidèle
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Quand tu respires la rose par ton esprit
non par ton nez
tu es sûr d’être vivant
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Chacun de nous a un balcon
pour respirer la vie
n’essaie pas de réclamer ce balcon
mais fabrique-le
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La guerre,
aucun timide ne se montre devant son oeil
les guerres ne sont pas les sens
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Les bonnes gens portent mon coeur avec le vent,
pour la continuité de ma chanson.
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Tout ce que nous voulons, c’est voir la vie se dresser comme un bambou
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Je ne peux plus écrire !
Un papillon venu de « Syrie » s’est posé sur ma main
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