Les tensions européennes ne concernent pas seulement ce qui se passe à Athènes, Moscou, Paris, Berlin, Rome, Bruxelles…, mais aussi les délibérations et jugements émanant des juges européens de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) installée à Strasbourg.
Ce sont les Britanniques qui sont partis en guerre ces temps derniers, alors que leur pays est celui qui enregistre un des plus faibles taux de condamnation. Il fait mieux que l’Allemagne et la France, cependant que la Russie et surtout la Turquie (15% du total des condamnations totales) caracolent en tête. Nos voisins d’outre-Manche veulent pourtant restreindre les droits des juges et limiter leur influence. Mais ils ont eu du mal à rallier les 47 pays membres du Conseil de l’Europe autour de leurs thèses minimalistes, en convoquant une conférencne à Brighton en avril dernier. Car la CEDH conserve du prestige et pour la réformer il faut un vote unanime des pays membres. Le paradoxe est que W. Churchill et la GB ont beaucoup poussé à sa création au sortir du totalitarisme nazi qui avait bafoué systématiquement les droits élémentaires de la personne humaine.
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