Arnaud fait partie de notre communauté de donateurs. Il raconte aujourd’hui son parcours et témoigne de sa raison de donner à JRS France
L’accueil par Cool Welcome nous a permis de mieux connaître JRS France
Quand nous avons été à la retraite avec ma femme, nous avons eu envie de nous engager dans une association. Ma femme s’est renseignée auprès des jésuites et nous avons ainsi pu connaître le programme JRS Welcome de l’antenne de Bordeaux. Nous participons depuis 5 ans à Cool Welcome à Bordeaux (note : Cool Welcome est un programme qui permet à des demandeurs d’asile connu de l’association d’être accueilli le temps d’une à trois nuits dans des familles d’accueil le temps de leur passage à l’OFPRA).
Grâce à ce programme, nous avons accueilli plusieurs jeunes. Nous avons gardé contact avec deux personnes en particulier, un Albanais et un Afghan avec qui nous échangeons régulièrement et qui revient de temps en temps chez nous. Ces accueils ont été de vrais temps de rencontre.
Pourquoi nous soutenons JRS France ?
Avec ces expériences de l’accompagnement et de l’accueil de demandeurs d’asile, nous nous sommes naturellement tournés vers JRS France pour faire des dons. Nous avons deux actions avec cette association que nous faisons avec plaisir : l’accueil et le don. Les deux sont nécessaires pour faire vivre l’association, mais il faut le faire à la hauteur de ses disponibilités et de ses capacités financières.
Nous avons également choisi de donner à JRS France parce que la place de l’étranger nous a interpellé et c’est ce que nous avons voulu mettre en avant. C’est important que nos convictions chrétiennes s’inscrivent concrètement dans notre action.
Il est important qu’une association comme JRS France existe !
Le monde est par nature ouvert, donc il faut accueillir les autres, sans craindre la différence. Mais il faut un accueil digne des personnes. Avec ma femme, nous trouvons que la démarche de JRS France est importante pour que notre pays montre un visage positif. Cette forme d’accueil proposée par le programme JRS Welcome est une façon de porter un regard bienveillant vers nos amis venus d’autres pays.
Je suis heureux de voir que des associations comme JRS France donne du sens à l’accueil, au regard donné sur l’autre, à l’écoute…Et c’est à nous donateurs d’agir pour une meilleure intégration des personnes déplacées par force.
Pour nous, donner c’est une façon…
Pour moi, donner est une façon de montrer que l’on a de la conviction sur le sujet, qu’on a envie d’accueillir les personnes déplacées par force. C’est également une manière de partager et de vivre dans le partage. Nous considérons qu’on fait partie des gens qui ont de la chance, donc quand on a ce qu’il faut, il faut en donner un peu aux personnes qui sont dans la difficulté, dans l’attente… Dans la vie, il faut de l’argent pour bien accompagner et servir les réfugiés.
Nous trouvons que l’action de JRS France est de bonne qualité, que l’accompagnement est bienveillant et centré sur la rencontre.
En tant que chrétien, je pense que nous avons un devoir, une nécessité d’exprimer un peu plus nos convictions. Cela fait partie de notre devoir de chrétiens. Nous avons un pape qui appelle beaucoup à l’accueil, notamment dans Laudato Si et Fratelli Tutti. Il écrit des orientations de l’exigence chrétienne et c’est le moment de la mettre en œuvre. Chacun à son niveau, à sa manière et à sa hauteur.
Aux autres personnes susceptibles d’être donateur, nous disons…
Pour JRS France, il faut avoir la conviction que l’autre, différent, mérite d’être accueilli. JRS France est une association très spécifique, donc il faut avoir cette conviction.
Faire un don est une manière de montrer notre foi dans l’action de JRS France. Nous savons que l’utilisation des dons de JRS France est faite avec justesse, avec éthique.
Je participe dans d’autres associations à la recherche de fonds, et donc des dons. Et à chaque fois que nous avons un don, on se dit « ah, il y a des personnes qui croient en notre action ». Les dons sont un message d’encouragement, et c’est important de le dire.
En donnant, nous avons envie de dire « vous le méritez ! il faut poursuivre. »